PIC DE CAMPBIEL (3173m) voie des Corridors |
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Départ: | Station de ski de Piau Engaly (env : 1850m) | Dénivelée | 1100m pour la voie elle-même | ||
Horaire |
1h d'approche, 5-6h pour la voie et ne pas oublier le retour ..Si la neige est profonde sur la partie supérieure, ca prendre encore plus de temps |
Difficulté | |||
AD+ | Alpi | ||||
La face est du Campbiel offre une ampleur que peu de montagnes offrent dans les Pyrénées. Deux itinéraires d'ampleurs y sont tracés. L'éperon Fischesser et les Corridors. C'est celle-ci que nous avons parcourue en ce début Avril 2008. Les grosses chutes de neiges inespérées de la semaine de Pâques ont redonné une couleur blanche à la montagne. De grosses purges nt eu lieu et nous décidons de tenter notre chance. Le mieux est de bivouaquer sur le parking de Piau étant donné l'heure matinale qu'il faut respecter pour ce genre de course. L'exposition Sud-Est et la longueur de cette course sont deux paramètres importants à ne pas sous-estimer. L'attaque est facile à trouver même par nuit sans lune ! C'est effectivement le premier couloir à gauche de l'éperon Fischesser et il est juste à ddroite d'un bastion sombre le plus bas de la face , qu'on voit très bien de nuit.
Attaque à 45°
dans les résidus d'avalanches , puis assez rapidement un goulet file à
gauche , étroit et plus raide au dessus d'un torrent qu'on entendait
serpente et qui se termine par un ressaut de quelques mètre à 65-70° qui
nous fait déboucher sur le début de la zone intermédiaire. Cette grande zone est facile (environ 40°) et se redresse au débouché du second couloir qui nous fera accéder sur la crête du Fischesser. début du second couloir Le scond couloir Ce couloir est la plus belle partie de cette voie. Peut-être 200-250m pour nous faire toucher cette belle arête. La pente est souvent bien raide 55° avec des ressauts à 60° forts étroits. La neige y était très dure sans être toutefois de la glace. Ce passage est délicat car il est très difficile de le protéger. L'arrivée sur l'arête est exposées aux grosses quantités de neige. Il semble qu'on puisse l'esquiver par la gauche, mais nous ne l'avons pas vu. Nous avons trouvé beaucoup de neige , encore peu consistante et le parcours d'arête est vite devenu éreintant , puis carrément limite. Nous enfoncions au-dessus du genou sur le fil de l'arête avec des plaques par endroits. trop risqué ! La décision fut prise de faire demi-tour. Ce qui n'était pas nécessairement quelque chose de facile ! La descente de la crête a apporter sa dose d'adrénaline et puis pour la descente du second couloir, nous avons préféré la méthode des rappels. Plus lente mais plus sure. Cordelettes et pitons ont été mis à contribution. ... On a skié la zone intermédiaire dans les restes d'avalanche... épouvantable. Puis le goulet du bas de la face a été copieusement saccagé par nos soin .En effet compte tenu de l'heure tardive et de la température estivale la neige cédait sous nos crampons.
Voilà, mais c'est une très belle voie , de grande ampleur et qui nécessite , à mon avis , nettement plus que les 3 h indiquées dans le "Mousel" |
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CARTE | 04/2008 |